Bonjour à tous!
Un petit mot pour vous dire que je déplace mon dossier professionnel sur wordpress.com
On peut y importer des fichiers word, chose que je trouve très intéressante et pratique!
Je vous dit donc à bientôt sur http://janielaf.wordpress.com
Dossier professionnel
En tant qu'étudiants, il nous a d'abord été imposé. En tant que future enseignante, il est pour moi un outil précieux. Il me permet de faire le point sur mon cheminement, de me définir en tant que professionnelle et de me remettre constamment en question afin d'offrir le meilleur de moi-même. Vous y trouverez donc des éléments qui m'inspirent, qui m'interrogent et qui témoignent de mes capacités. Le fait de le partager est une idée merveilleuse et je remercie ces deux étudiantes qui en ont pris l'initiative (elles se reconnaîtront ;-). Vos suggestions et commentaires sont évidemments les bienvenus!
dimanche 17 février 2008
mercredi 13 février 2008
Deux défis
La mi-session n'est même pas commencée et déjà, je pense au stage de l'an prochain! Je me rends compte qu'il y a tellement de choses que je désire savoir et consolider... Autant commencer tout de suite! Voici donc un des deux défis sur lesquels je travaillerai activement durant les prochains mois. Enfin, disons que je travaillerai davantage sur le côté théorique, puisque la pratique ne viendra que l'hiver prochain. Je vous présente donc un de mes deux défis écrits sous forme de lettre à moi-même (merci à Maria pour l'idée!).
« Ma très chère Janie,
Te voilà maintenant à l’aube de ta cinquième session universitaire. Cela fait deux ans et demi que tu te prépares afin qu’un jour, tu puisses exercer la profession pour laquelle tu te crois destinée : l’enseignement. Tu es arrivée à Montréal avec un souvenir vaporeux de l’école primaire, plus rose que noir pour ne pas dire complètement rose! Déjà au premier stage, tu t’es rendue compte qu’on ne faisait pas seulement qu’enseigner en enseignement. Au deuxième et au troisième stage, la même réflexion t’es venue : «Il y a tellement de choses auxquelles on doit penser!» Malgré certains doutes et quelques craintes qui se sont tranquillement immiscés dans ton jolie rêve, tu t’es découvert un instinct de pédagogue. Sans le savoir, tu as posé des gestes, dit certaines choses et intervenu comme il le fallait. Tu as réalisé que tu te sentais bien dans le milieu, que tu pouvais t’y mouvoir avec autant d’aisance qu’un poisson dans l’eau. Tu aimes le contact avec les enfants, tu leur fait confiance et la plupart te le rendent bien. On te dit douce et souriante.
Au fil des mois, tes conceptions de l’enseignement, de l’apprentissage et de la gestion de classe se sont transformées. Bref, tu y as beaucoup pensé! Tu sais que l’enfant peut vraiment être au cœur de ses apprentissages. D’ailleurs, ton stage en école alternative t’en a donné la preuve. Tu crois à la différenciation des apprentissages et à la pédagogie ouverte, bien que cela demande beaucoup d’investissement autant de ta part que de celle des élèves. Tu as aussi adopté la gestion de classe participative et ce, depuis le premier stage. Il ne te reste qu’à en maîtriser tous les rouages.
À la fin de ton troisième stage, tu as constaté que tu avais besoin d’instaurer un référentiel disciplinaire afin d’assurer une saine gestion de classe, chose que tu n’avais pas faite. Un peu naïvement peut-être, tu avais repris le mode de fonctionnement de ton enseignante associée. Certes, il fonctionnait très bien avec elle, mais tu n’avais pas pris en compte que cela faisait plus de dix ans qu’elle exerçait ce beau métier et qu’elle bâtissait sa relation avec ses élèves depuis quatre mois déjà. Ne t’inquiète pas! Cela n’a pas été catastrophique, loin de là. Cependant, encore quelques semaines et tu perdais un élève, un leader négatif de surcroit. C’est pourquoi je pense que de te donner la gestion de classe comme défi serait une bonne chose. Oui, tu as déjà fait tout un travail là-dessus avec Mariette, mais il faut croire que tu devais aller sur le terrain pour constater qu’il n’était pas assez adapté à tes besoins. Prends le temps de repenser à ton référentiel disciplinaire et par le fait même, à tes valeurs.
Ton prochain stage sera avec des élèves du troisième cycle. Fais tes devoirs en conséquence! Depuis le début que tu es avec les petits, c’est normal que tes façons de faire leur soient adaptées. Toutefois, tu ne pourras demander le silence de la même façon à des élèves de sixième année qu’à ceux de maternelle. Tu sais, la gestion de classe, c’est comme la gestion d’un navire. Si le capitaine manque un tant soit peu de confiance en lui, il perdra progressivement celle de ses matelots et aura beaucoup plus de difficulté à les guider à travers la tempête. À l’opposé, un capitaine en pleine possession de ses moyens et exprimant ses limites et ses exigences de façon claire, nette et précise saura à coup sûr les guider vers le prochain port. [...] »
Te voilà maintenant à l’aube de ta cinquième session universitaire. Cela fait deux ans et demi que tu te prépares afin qu’un jour, tu puisses exercer la profession pour laquelle tu te crois destinée : l’enseignement. Tu es arrivée à Montréal avec un souvenir vaporeux de l’école primaire, plus rose que noir pour ne pas dire complètement rose! Déjà au premier stage, tu t’es rendue compte qu’on ne faisait pas seulement qu’enseigner en enseignement. Au deuxième et au troisième stage, la même réflexion t’es venue : «Il y a tellement de choses auxquelles on doit penser!» Malgré certains doutes et quelques craintes qui se sont tranquillement immiscés dans ton jolie rêve, tu t’es découvert un instinct de pédagogue. Sans le savoir, tu as posé des gestes, dit certaines choses et intervenu comme il le fallait. Tu as réalisé que tu te sentais bien dans le milieu, que tu pouvais t’y mouvoir avec autant d’aisance qu’un poisson dans l’eau. Tu aimes le contact avec les enfants, tu leur fait confiance et la plupart te le rendent bien. On te dit douce et souriante.
Au fil des mois, tes conceptions de l’enseignement, de l’apprentissage et de la gestion de classe se sont transformées. Bref, tu y as beaucoup pensé! Tu sais que l’enfant peut vraiment être au cœur de ses apprentissages. D’ailleurs, ton stage en école alternative t’en a donné la preuve. Tu crois à la différenciation des apprentissages et à la pédagogie ouverte, bien que cela demande beaucoup d’investissement autant de ta part que de celle des élèves. Tu as aussi adopté la gestion de classe participative et ce, depuis le premier stage. Il ne te reste qu’à en maîtriser tous les rouages.
À la fin de ton troisième stage, tu as constaté que tu avais besoin d’instaurer un référentiel disciplinaire afin d’assurer une saine gestion de classe, chose que tu n’avais pas faite. Un peu naïvement peut-être, tu avais repris le mode de fonctionnement de ton enseignante associée. Certes, il fonctionnait très bien avec elle, mais tu n’avais pas pris en compte que cela faisait plus de dix ans qu’elle exerçait ce beau métier et qu’elle bâtissait sa relation avec ses élèves depuis quatre mois déjà. Ne t’inquiète pas! Cela n’a pas été catastrophique, loin de là. Cependant, encore quelques semaines et tu perdais un élève, un leader négatif de surcroit. C’est pourquoi je pense que de te donner la gestion de classe comme défi serait une bonne chose. Oui, tu as déjà fait tout un travail là-dessus avec Mariette, mais il faut croire que tu devais aller sur le terrain pour constater qu’il n’était pas assez adapté à tes besoins. Prends le temps de repenser à ton référentiel disciplinaire et par le fait même, à tes valeurs.
Ton prochain stage sera avec des élèves du troisième cycle. Fais tes devoirs en conséquence! Depuis le début que tu es avec les petits, c’est normal que tes façons de faire leur soient adaptées. Toutefois, tu ne pourras demander le silence de la même façon à des élèves de sixième année qu’à ceux de maternelle. Tu sais, la gestion de classe, c’est comme la gestion d’un navire. Si le capitaine manque un tant soit peu de confiance en lui, il perdra progressivement celle de ses matelots et aura beaucoup plus de difficulté à les guider à travers la tempête. À l’opposé, un capitaine en pleine possession de ses moyens et exprimant ses limites et ses exigences de façon claire, nette et précise saura à coup sûr les guider vers le prochain port. [...] »
À suivre...
dimanche 4 novembre 2007
Stage 3: dialogue entre une stagiaire et sa maître-associée
Curieux ou curieuses à propos du déroulement de mon troisième stage? Poursuivez votre lecture en cliquant sur le titre de ce billet!
Voici le message qui a tout initié:
Martine: «Janie, je voudrais savoir si ça t'intéresse qu'on fasse une rubrique: une stagiaire et sa maitre-associée se répondent. Nous pourrions écrire des commentaires sur ton stage régulièrement, je suis prête à me prêter au jeu.»
Moi: «Je trouve l'idée très intéressante! Ça rendra mon dossier professionnel encore plus dynamique. Je publie un billet et on se répondra via la section commentaires.»
À titre d'information, mon stage se déroule dans une classe de deuxième cycle à l'école alternative Atelier où se vit la pédagogie ouverte. Pour de plus amples informations sur cette dernière, lire les livres de Claude Paquette présentés dans la section lectures en cours.
Voici le message qui a tout initié:
Martine: «Janie, je voudrais savoir si ça t'intéresse qu'on fasse une rubrique: une stagiaire et sa maitre-associée se répondent. Nous pourrions écrire des commentaires sur ton stage régulièrement, je suis prête à me prêter au jeu.»
Moi: «Je trouve l'idée très intéressante! Ça rendra mon dossier professionnel encore plus dynamique. Je publie un billet et on se répondra via la section commentaires.»
À titre d'information, mon stage se déroule dans une classe de deuxième cycle à l'école alternative Atelier où se vit la pédagogie ouverte. Pour de plus amples informations sur cette dernière, lire les livres de Claude Paquette présentés dans la section lectures en cours.
mercredi 24 octobre 2007
Enseigner, une profession
Un article paru dans Le Devoir du 16 octobre dernier et contenant des propos assez alarmants de la ministre de l'Éducation à propos de la réforme et de la maîtrise du français par nos enfants m'a grandement interpelée. Alarmants parce que ce n'était pas un simple citoyen qui tenait ces propos, mais une personne occupant un poste de grande importance, soit celui de ministre de l'Éducation. En fait, c'est l'article tout entier qui m'a secouée. Courchesne craint la réforme au secondaire pouvait-on lire en grosses lettres. J'ai eu l'impression de lire de la désinformation plutôt que de l'information. «Tout est de la faute de la réforme!», pouvait-on en conclure.
C'est pourquoi je sautais pratiquement de joie ce matin en lisant l'article de Paul Inchauspé, Enseignement du français et réforme du programme d'études - De l'enseignant technicien au professionnel. C'était exactement le texte que j'aurais voulu écrire! En bref, il rappelle qu'avec la réforme, le temps accordé à l'apprentissage du français au primaire et au secondaire a été augmenté de façon importante. Il poursuit en explicant que le nouveau programme n'a jamais laissé tomber les connaissances. En réponse à la controverse autour des compétences, il écrit: «Ce sont là des savoir-faire intellectuels qui se développent par la pratique et se manifestent dans la mise en oeuvre. Il faut des connaissances, des règles et des stratégies, mais tout cela n'est véritablement acquis que si on est capable de les mettre en pratique.» Il finit son texte avec ce qui me semble le plus important, le fait que l'enseignant du XXIe siècle est un professionnel choisissant lui-même les moyens et non un technicien applicateur de procédures prédéterminées.
Bref, je vous suggère fortement de prendre le temps de lire ces deux articles et de vous faire votre propre opinion. J'espère qu'ils vous feront réagir autant que moi et j'ai hâte de lire vos commentaires!
vendredi 19 octobre 2007
Stage 1: dix conseils à une future stagiaire de première année
Ces conseils que j'ai formulés dans le cadre du bilan de stage résument bien ce que j'ai appris et découvert. J'espère les donner un jour à une stagiaire qui viendra dans ma classe!
- Sois toi-même!
- N'ais pas peur de faire des erreurs, même les enseignants d'expérience en font. *Je rajouterais aujourd'hui que: «La bonne intervention, c'est celle qui fonctionne. On ne la trouve que lorsqu'elle donne des résultats.» Mariette Gervais
- Ais confiance en toi et prends la place qui te revient.
- Réfléchis à l'avance à ce que tu tolères ou non et à ce que tu feras dans ce dernier cas. Pense à ton référentiel disciplinaire.
- Lis le guide sur la gestion de classe participative de Jacqueline Caron, c'est une mine d'or!
- N'oublie pas d'avoir du plaisir avec les enfants!
- Pssst... les devinettes et les expériences, ils adorent!
- Ah oui! Ne tente pas de devenir la stagiaire-amie. Demeure la stagiaire-enseignante.
- Respecte les enfants et respecte toi, c'est le plus important.
- Finalement, sois à l'écoute autant des enfants que de toi.
Stage 2: mes apprentissages les plus importants
Oui. C’est ce que je répondrais si on m’offrait une classe de maternelle. Ce stage de cinq semaines m’aura permis de plonger dans cet univers qu’est le préscolaire et de m’apercevoir que je pouvais m’y mouvoir avec suffisamment d’aisance pour y passer une bonne partie de ma carrière future.
Plan B. Voilà l’apprentissage le plus important que j’aurai fait auprès de mon enseignante associée et que je devrai continuer à améliorer durant mes prochains stages. En fait, c’est le point que j’ai le plus travaillé avec mon enseignante-associée lorsque nous regardions mes planifications d’activités. Grâce à elle, j’ai compris qu’il est primordial de prévoir un plan B, un plan C et même un plan D pour ne pas être pris au dépourvu. Par exemple, il faut planifier ce que les plus rapides feront après avoir terminé l’activité, une activité de rechange s’il manque trop d’élèves ou si celle que nous avons préparée ne fonctionne vraiment pas, des solutions pour les différentes réactions possibles, etc. Tout ça permet d’être davantage en confiance et en contrôle, nous évitant de demeurer piégés dans une planification ultra rigide. Cet apprentissage me sera des plus utiles et ce, du préscolaire à la sixième année!
J’ai aussi appris qu’il est très important de se considérer comme étant le capitaine du bateau dès le début du stage, car cela en facilite grandement son déroulement. J’ai donc appris à définir et à exprimer mes attentes aux enfants ainsi qu’à appliquer les conséquences qui s’imposent. Cela m’a permis de comprendre l’importance que nous devons accorder à la cohérence et à la constance dans nos interventions. Par exemple, le fait d’appliquer la conséquence que nous avions annoncée (ou prévue avec les élèves) permet d’instaurer positivement notre autorité. En effet, si les limites sont bien définies et maintenues, les enfants tenteront beaucoup moins de les franchir. Finalement, je retiends qu’il est beaucoup mieux de formuler ses consignes et ses attentes de façon positive puisque cela aide les enfants à les comprendre plus facilement et à bien les appliquer.
Plan B. Voilà l’apprentissage le plus important que j’aurai fait auprès de mon enseignante associée et que je devrai continuer à améliorer durant mes prochains stages. En fait, c’est le point que j’ai le plus travaillé avec mon enseignante-associée lorsque nous regardions mes planifications d’activités. Grâce à elle, j’ai compris qu’il est primordial de prévoir un plan B, un plan C et même un plan D pour ne pas être pris au dépourvu. Par exemple, il faut planifier ce que les plus rapides feront après avoir terminé l’activité, une activité de rechange s’il manque trop d’élèves ou si celle que nous avons préparée ne fonctionne vraiment pas, des solutions pour les différentes réactions possibles, etc. Tout ça permet d’être davantage en confiance et en contrôle, nous évitant de demeurer piégés dans une planification ultra rigide. Cet apprentissage me sera des plus utiles et ce, du préscolaire à la sixième année!
J’ai aussi appris qu’il est très important de se considérer comme étant le capitaine du bateau dès le début du stage, car cela en facilite grandement son déroulement. J’ai donc appris à définir et à exprimer mes attentes aux enfants ainsi qu’à appliquer les conséquences qui s’imposent. Cela m’a permis de comprendre l’importance que nous devons accorder à la cohérence et à la constance dans nos interventions. Par exemple, le fait d’appliquer la conséquence que nous avions annoncée (ou prévue avec les élèves) permet d’instaurer positivement notre autorité. En effet, si les limites sont bien définies et maintenues, les enfants tenteront beaucoup moins de les franchir. Finalement, je retiends qu’il est beaucoup mieux de formuler ses consignes et ses attentes de façon positive puisque cela aide les enfants à les comprendre plus facilement et à bien les appliquer.
jeudi 18 octobre 2007
Jacqueline Caron

C’est lors de mon premier stage que j’ai découvert les ouvrages de Mme Caron. M. Jacob, notre superviseur, nous en avais parlée avec tant d’intérêt que je n’ai eu d’autre choix que de m’y intéresser. J’ai donc décidé de me faire un cadeau et de m’acheter le premier volume sur la gestion de classe participative. À ce moment, le concept de gestion de classe me faisait un peu peur. Je n’avais aucune expérience avec un groupe d’enfant aussi important qu’une classe!
Ce qui m'a tout de suite plu de ce guide, c’est la grande place accordée aux enfants dans la gestion de la classe (d’où l’expression gestion de classe participative). Le contexte de cette dernière n’est plus une dictature, mais une démocratie ou les pouvoirs et les tâches sont partagés équitablement. Cela a pour effet d’impliquer davantage les enfants dans leurs apprentissages et dans la vie de la classe ainsi que d’enlever une charge de travail superflue à l’enseignant. Cette vision suppose aussi un travail d’analyse et de remise en question constant de la part de ce dernier, chose que je trouve extrêmement motivante et stimulante.

Bien que Jacqueline Caron s’adresse d’abord à des enseignants désirant innover dans leur pratique, je l’ai lue avec un grand intérêt. À chaque page que je tournais, je me disais : «C’est ça que je veux faire, c’est comme ça que je veux être!»
Bref, gestion de classe participative et différenciation pédagogique sont deux thèmes récurrents dans mes réflexions que je souhaite approfondir et mettre en pratique à chaque fois que ce sera humainement possible de le faire.
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